Qui-suis-je ?

"Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent pour rectifier une trajectoire"
C.G JUNG

Au départ d'un voyage de jeunesse

Je suis cette femme qui l’année de mes 18 ans a fait un voyage extraordinaire avec ma première vraie amie de l’époque. Je repense souvent à cette aventure car au fond je crois que c’est un peu là que je suis née. C’était la première fois que je me sentais en vie.

Fraichement diplômée d’un BAC scientifique nous avions décidé de passer notre été en participant à un chantier bénévole de jeunes à l’étranger avec Jeunesse et reconstruction. Nous devions nous occuper d’enfants au sein d’une association à Munich.

 L’engagement humanitaire et les valeurs de ce type de vacances avaient du sens pour nous. 

Par souci d’économie nous avions choisi de partir en stop. Et nous voilà partis un beau matin bras dessus, bras dessous avec nos deux sacs à dos, une guitare, le pouce en l’air porte d’orléans en route vers l’inconnu.

J’ai très peu de souvenirs du chantier en lui-même, en revanche ce qui a été formidable c’est le voyage pour aller là-bas. En partant en stop, je découvrais cette autorisation à la magie de la rencontre et de l’imprévu.  Faire un petit bout de chemin avec un ou une inconnue, partager un bout de sa vie me remplissait littéralement de joie. Nous étions tellement insouciantes et remplies d’un idéal positif et rafraichissant que la connexion avec la fibre positive de l’autre se faisant naturellement comme par contagion. 

Du plaisir de la rencontre au vivant en soi

Le plaisir de rentrer dans sa carte du monde et d’échanger vraiment. Je me souviens d’un routier qui était en pleine rupture amoureuse et écoutait du Chris de Burgh pendant tout le trajet qui nous a laissé son appartement gratuitement pendant trois jours. C’est ce qu’Antoine de Maximy expérimente aussi dans ses émissions « j’irais dormir chez vous ». Et puis la route, « on a road again », pour respirer la liberté, la générosité, l’hospitalité. Il y a eu des nuits sur un chariot de gare ou une tente sur une station-service d’autoroute un peu moins fun mais c’était aussi ça le voyage et avec un bon pot de nutella ça passait mieux. A l’époque mon régime diététique était une catastrophe quand j’y pense 😊

Au travers de ce voyage je me suis senti vivante et c’était ça la magie ! J’avais vécu le temps d’un voyage ma version à moi d’un monde heureux, où l’on ne croiserait que la face positive et généreuse de l’être humain. La maman que je suis aujourd’hui serait certainement très inquiète si un de mes enfants tentait ce genre d’aventures car il suffit d’allumer le 20H pour nous montrer les images d’enfants innocents et bien heureux se faire gratuitement violer, ou assassiner simplement par des personnes psychiquement déséquilibrées. Mais finalement qui est vraiment raisonnable ? Cette jeune fille qui croit que le rêve d’un monde harmonieux est possible ou cette maman qui veut protéger ses enfants d’un monde dangereux et parfois effrayant ?

Et si le travail de tout un chacun c’était justement de réconcilier ses deux visions qui coexistent quelque part au fond de chacun d’entre nous. ? Aller à la rencontre de son rêve d’enfant et le laisser devenir adulte tout en tenant compte de ses peurs sans les laisser devenir notre fil conducteur. Sous prétexte de vouloir nous protéger, ses peurs finissent par nous rétrécir, nous enfermer, et finalement de nous couper de ce qu’on a de plus précieux à la naissance, la vie et l’envie.

Mon parcours de formation

Maitrise de psychologie Paris V

Technicienne PNL à l’IFPNL

Sophrologue certifiée RNCP à l’IFS

+ spécialisation sommeil: sophro-pedagogie sur l’équilibre du sommeil – Clemence PEIX

+spécialisation acouphènes et hyperacousie : sophrologue référente du pôle Sophrologie et acouphène crée par P. GREVIN réseau de sophrologues spécialisées dans dans la prise en charge des acouphènes, de l’hyperacousie et des vertiges, 

+Formation complémentaire à la libération émotionnelle et l’enfant intérieur 

Mon pourquoi la sophrologie

Je ne savais pas au moment où j’ai vécu ce périple qu’il détenait en germe les principes de la Sophrologie.

Si ces rencontres se sont tellement bien passées c’est que nous avions cette curiosité sincère de l’autre et cette insouciance qui permettait de se connecter à ce qu’il y a de plus positif chez l’autre.

De cette qualité de connexion nait la confiance et c’est vraiment ce que nous avons expérimenté.

Lorsque j’ai rencontré la Sophrologie j’ai tout de suite adhéré cette vision positive que j’avais progressivement perdu au fil des années.

Retrouver l’équilibre entre le corps et l’esprit et me réconcilier avec mon hypersensibilité.

Bourrée de complexe depuis l’adolescence, j’ai investi pendant des années la sphère intellectuelle pour me démarquer en accentuant le déséquilibre corps esprit. J’ai multiplié les études sans pour autant être plus rassurée sur mes compétences et étant de plus en plus étiquetée comme une idéaliste.

Qui dit mauvaise relation à son corps, dit aussi mauvaise gestion émotionnelle. Ajoutée à une sensibilité à fleur de peau j’ai privilégié une activité salariée qui permettait de sécuriser cette nature anxieuse très présente en toile de fond. A un moment le choix de l’immobilisme et de la sécurité vous enferme car il ne vous permet pas de réellement grandir. Une partie de moi qui avait envie de nouveauté, d’indépendance et surtout de concrétiser cette fibre humaniste qui m’habitait. J’ai travaillé avec beaucoup de conviction plus de 20 ans dans les ressources humaines dont une grande partie au service du recrutement et du développement RH dans le logement social. Il m’a fallu plusieurs réorganisations et un burn-out pour comprendre que je n’étais plus alignée avec ce rôle dans l’entreprise. C’est à ce moment que la sophrologie qui m’a réellement permis de rentrer en contact une partie émotionnelle que je ne prenais plus le temps d’écouter et qui ne demandait qu’à s’exprimer.

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Voila comment j’ai décidé de devenir auto-entrepreneur, sophrologue et de créer un espace bien être que je gère par ailleurs www. Espace Rafried

Depuis que j’ai fait ce choix. Quelque chose s’est rallumé en moi. J’ai retrouvé une bonne vitalité que je croyais perdue, un équilibre du système nerveux qui me permet de mieux dormir, me concentrer et vivre plus sereinement les moments moins drôles.

Que l’on utilise la sophrologie comme une méthode anti-stress, un boite à outils pour dépasser un symptôme ou que l’on embrasse complétement sa philosophie c’est un voyage qui fait grandir comme celui que j’ai vécu à 18 ans.

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“Si toi aussi ce voyage t’inspire je serais heureuse de te partager tous les bienfaits de la sophrologie.”