Le terme sophrologie vient du grec sos « harmonie » et phren « l’esprit, la conscience » et peut se traduire par la science de l’esprit harmonieux
C’est un neuropsychiatre, Alfonso CAYCEDO qui a inventé la sophrologie dans les années 60. Il s‘est inspiré à la fois de techniques occidentales et orientales pour créer une méthode psychocorporelle qui permet de retrouver un bien être au quotidien et de développer son potentiel.
Plus concrètement c’est une méthode non tactile qui associe des exercices de respiration, la décontraction musculaire et l’imagerie mentale positive.
La force de cette méthode est d’agir à la fois sur le corps, les émotions et sur le mental et notre façon de voir le monde, sur nos pensées.
Beaucoup plus que de la relaxation … alors comment ça marche ?
On associe souvent la sophrologie à de la relaxation. En réalité c’est beaucoup plus que cela. A CAYCEDO disait lui-même « la sophrologie commence là où la relaxation s’arrête ». L’idée c’est de créer dans le corps un état de détente particulier entre la veille et le sommeil qui permettra d’être plus à l’écoute de ses ressentis et qui va permettre d’accéder plus facilement à la conscience de ses capacités qui existent dans tout être humain et d’apprendre à de se projeter dans des situations de réussite. C’est par la détente et la culture du positif qu’on affronte mieux les situations stressantes au quotidien.
Pourquoi ça marche ? Sophrologie et neurosciences
La visualisation d’images mentales positives, qu’elles soient imaginaires ou issues de souvenirs permet de créer ou se remémorer des ressentis agréables qui vont activer les mêmes zones du cerveau que si la personne vivait la situation « en vrai »
Par la répétition des exercices de sophrologie vous créez ou réactivez ainsi de nouveaux chemins neuronaux qui vont vous permettre de manifester un comportement plus conforme à vos aspirations profondes.
la respiration contrôlée utilisée en sophrologie en plus de ses nombreuses vertus anti-stress, aurait un impact positif sur le cerveau, selon une récente étude.
Les chercheurs de la NorthShore University Hospital de Long Island se sont penchés sur les bienfaits de la respiration profonde sur le cerveau. Pour réaliser leur étude, ils ont utilisé une méthode relativement peu connue qui consiste à placer des électrodes afin d’observer l’activité cérébrale en état de conscience. Mieux que l’IRM, cette technique permet d’être témoin de la moindre réaction du cerveau.
En observant les réactions cérébrales, les chercheurs ont ainsi pu valider que la respiration consciente et contrôlée :
apportait un apaisement visible grâce aux électrodes ;
permettait une meilleure maîtrise de soi ;
améliorait les capacités de concentration.
1/ La relation corps / esprit
L’esprit n’est pas une structure isolée, elle fait partie intégrante du corps et tous deux échangent en permanence des informations d’ordre émotionnel. La sophrologie vise, dans la plupart de ses techniques, à entraîner l’esprit à se focaliser sur ses sensations, sur l’instant présent. Depuis 1990, de nombreuses recherches scientifiques en neurosciences attestent que cette activité cérébrale de focalisation, d’attention, procure un bien-être corporel mais aussi et surtout qu’elle transforme notre cerveau.
D’abord médicale, la sophrologie démontre que sa pratique prévient la gestion du stress, la rechute de la dépression, la douleur chronique et favorise un rétablissement plus rapide des malades.
L’esprit n’est pas une structure isolée, elle fait partie intégrante du corps et tous deux échangent en permanence des informations d’ordre émotionnel. La sophrologie vise, dans la plupart de ses techniques, à entraîner l’esprit à se focaliser sur ses sensations, sur l’instant présent. Depuis 1990, de nombreuses recherches scientifiques en neurosciences attestent que cette activité cérébrale de focalisation, d’attention, procure un bien-être corporel mais aussi et surtout qu’elle transforme notre cerveau.
D’abord médicale, la sophrologie démontre que sa pratique prévient la gestion du stress, la rechute de la dépression, la douleur chronique et favorise un rétablissement plus rapide des malades.
2/ Le développement des circuits neuronaux et des ressources attentionnelles
Lors de la pratique d’un exercice de sophrologie, le cerveau traverse 4 phases repérables par l’activation de 4 circuits neuronaux différents liés à l’attention. La répétition de ce cycle lors d’exercices de sophrologie modifie l’état de conscience de l’individu et déclenche un sentiment de bien-être.
Lors d’étude scientifiques du cerveau de personnes (1 novice et 1 pratiquant en méditation) le résultat est sans appel : les réseaux neuronaux de l’attention sont bien plus connectés chez le pratiquant régulier.
Cela explique pourquoi un entrainement à la sophrologie apporte des bénéfices cognitifs dans la vie quotidienne et permet de disposer pleinement de ses ressources attentionnelles (Se détacher d’une émotion désagréable, d’un contexte agité, sollicitant ou bruyant etc.).
3/ La régulation des sensations
La sophrologie permet également de moduler ses sensations dans leur intensité. En effet, le Thalamus, une structure centrale du cerveau, a pour fonction de relayer les informations sensitives entre le corps et le cortex somato-sensoriel ou naissent les sensations. Pour ce faire, le thalamus produit des impulsions électriques appelées Ondes Alpha qui modulent la sensation. Lorsque l’esprit se concentre sur une partie du corps précise, les ondes Alpha diminuent sur la zone correspondante du cortex ce qui va naturellement augmenter la sensation. Au même instant, dans le reste du corps, les ondes Alpha augmentent et les sensations baissent.
Pourquoi faire de la sophrologie ?
On peut venir à la Sophrologie avec trois grands types de motivation :
1. S’offrir un moment de détente avec l’objectif de simplement de détendre et s’accorder ce moment de déconnexion avec son quotidien pour revenir à soi. Une bulle de bulle de bien être pour le corps et l’esprit un peu comme on consommerait un massage. Par une reconnexion au corps et à ses sensations ce moment permet d’accéder à cette joie de percevoir ce qu’il y a de vivant en soi. La différence avec le massage est que la méthode est non tactile et que l’objectif est de vous faire prendre conscience des sensations que vous procure la détente afin de les ancrer en vous
2. Répondre à un objectif particulier soit
- pour améliorer un comportement dans sa vie personnelle ou professionnelle,
- venir en accompagnement d’un traitement médical,
- se préparer mentalement à bien vivre un évènement, un examen, un changement
- se libérer d’une phobie /addiction
L’accompagnement sophrologique gère alors un symptôme et peut alors être assimilé à une thérapie brève, généralement d’une durée de 4 à 8 séances.
3. Développer ses capacités et la connaissance de soi dans un but d’épanouissement personnel. Il s’agit alors d’une démarche de cheminement personnel permettant ce que CAYCEDO appelle « le dévoilement » de la conscience que l’on a de soi, de ses valeurs, de son identité et sa place dans le monde.
“Quand le corps et l’esprit joue dans la même équipe, tout est possible.”
Les 3 spécificités de la sophrologie par rapport aux autres méthodes.
C’est une méthode qui vous permet de :
Créer un espace d’écoute à l’intérieur de soi qui permet les prises de conscience et la progression. C’est plus qu’une simple boite à outils de trucs et astuces pour mieux qu’on utiliserait comme des médicaments à ingérer. La sophrologie est une expérience qui se vit et se ressent de l’intérieur et c’est cela qui rend la transformation qu’elle propose durable dans le temps.
Vous donner des outils qui vous rendent autonome. A la différence de l’Hypnose classique, vous êtes acteur de votre changement. Vous n’êtes pas dépendant de votre thérapeute si le symptôme réapparait.
Vous donner des outils qui vous rendent autonome. A la différence de l’Hypnose classique, vous êtes acteur de votre changement. Vous n’êtes pas dépendant de votre thérapeute si le symptôme réapparait